jeudi 26 août 2010

Mantispe regardant son ombre

Panasonic DMC-FZ28   f/2.8,  1/320s,  iso 100






































J'ai d'abord pris ce mantispe pour une espèce proche de la mante religieuse. Ses pattes ravisseuses et sa tête caractéristique ne me laissaient presque aucun doute.

Finalement, après quelques recherches, il apparait que ce mantispe (Mantispa styriaca)  n'est nullement apparenté aux mantes religieuses.
Cette ressemblance étonnante est due à un mécanisme de convergence évolutive. 

Cliquer ici  pour en savoir davantage sur ce mécanisme.

vendredi 20 août 2010

Canards au lever du jour

Panasonic DMC-FZ28   f/3.6,  1/100s,  iso 100


Toujours à la Barthelasse, deux canards qui passaient par là, de (très) bonne heure.

Tortue de Floride... à Avignon

Panasonic DMC-FZ28,  f/4.4,  1/125s,  iso 100

Ce matin, je suis allé sur l'ile de la Barthelasse et j'ai rencontré cette belle "tortue de Floride" (Trachemys scripta elegans).
Originaire des marécages du Mississipi, elle fut plus tard introduite (accidentellement par l'homme) dans le Rhône.

lundi 16 août 2010

Une abeille charpentière


Panasonic DMC-FZ28   f/4.4,  1/160s,  iso 100


Dernièrement, je suis allé visiter le musée de Jean-Henri Fabre, à Sérignan-du-Comtat.
C'est à quelques mètres du musée que j'ai vu cette abeille charpentière (Xylocopa violacea ).
C'est la plus grosse abeille d'Europe et elle a la particularité de vivre plutôt en solitaire.
Son vol est rapide et bruyant.

samedi 14 août 2010

Lézard des murailles en phase d'attaque

Panasonic DMC-FZ28  f/3.7,   1/200s,   ISO-100
 
 
Par hasard,  j'ai vu ce lézard dans mon jardin "en mode chasse". Heureusement mon appareil photo n'était pas loin.
A priori, il s'agirait d'un "lézard des murailles" (lacerta muralis) de loin le plus commun dans la région.

Il peut atteindre une taille de vingt centimètres et comme tous les lézard, il a la faculté d'autotomie, c'est-à-dire de perdre sa queue volontairement quand il est attaqué. Une contraction musculaire rapide va sectionner la queue à un endroit très précis, entre deux vertèbres déjà fragilisées. En gros, avec mes mots, c'est une sorte de queue pré-découpée, qui repoussera par la suite.
De plus cette queue va rester mobile de sorte à faire diversion pour faciliter la fuite.

Ce phénomène d'autotomie (auto : soi-même et tomie : amputation) existe aussi chez certains crabes, serpents, insectes (phasmes, blattes, criquets...) et même chez certains rongeurs comme le lérot mais en beaucoup moins performant..

Par exemple chez le lérot, l'autotomie est très différente, il n'y a pas de contraction musculaire, la queue se sectionne mécaniquement. Ce n'est donc pas le Lérot qui décide de perdre sa queue c'est l'action de tirer dessus.
Une fois coupée, la queue reste inerte et en plus ne repousse pas.

De loin, c'est donc le lézard qui possède l'autotomie la plus efficace en terme de stratégie de fuite.