Tortue de Floride... à Avignon
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Panasonic DMC-FZ28, f/4.4, 1/125s, iso 100 |
Ce matin, je suis allé sur l'ile de la Barthelasse et j'ai rencontré cette belle "tortue de Floride" (Trachemys scripta elegans).
Originaire des marécages du Mississipi, elle fut plus tard introduite (accidentellement par l'homme) dans le Rhône.
Par hasard, j'ai vu ce lézard dans mon jardin "en mode chasse". Heureusement mon appareil photo n'était pas loin.
A priori, il s'agirait d'un "lézard des murailles" (lacerta muralis) de loin le plus commun dans la région.
Il peut atteindre une taille de vingt centimètres et comme tous les lézard, il a la faculté d'autotomie, c'est-à-dire de perdre sa queue volontairement quand il est attaqué. Une contraction musculaire rapide va sectionner la queue à un endroit très précis, entre deux vertèbres déjà fragilisées. En gros, avec mes mots, c'est une sorte de queue pré-découpée, qui repoussera par la suite.
De plus cette queue va rester mobile de sorte à faire diversion pour faciliter la fuite.
Ce phénomène d'autotomie (auto : soi-même et tomie : amputation) existe aussi chez certains crabes, serpents, insectes (phasmes, blattes, criquets...) et même chez certains rongeurs comme le lérot mais en beaucoup moins performant..
Par exemple chez le lérot, l'autotomie est très différente, il n'y a pas de contraction musculaire, la queue se sectionne mécaniquement. Ce n'est donc pas le Lérot qui décide de perdre sa queue c'est l'action de tirer dessus.
Une fois coupée, la queue reste inerte et en plus ne repousse pas.
De loin, c'est donc le lézard qui possède l'autotomie la plus efficace en terme de stratégie de fuite.